Alors même que la population se soucie de plus en plus de la préservation des animaux sauvages, le gouvernement et le parti LREM, qui semblent apporter un soutien persévérant à la chasse, à la pêche et aux élevages d’animaux « gibiers », ont prévu que rien ne figurerait dans la loi sur les questions les plus déterminantes pour l’avenir des animaux sauvages et de la biodiversité.
Par exemple, la commission chargée d’étudier le projet de loi visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale refuse d’examiner les amendements qui proposent de mettre fin à la vénerie sous terre et à la chasse à la glu.
Autre exemple : en dépit des préconisations de l’Europe et des instances scientifiques, la France a refusé de fermer temporairement ses pêcheries dans le golfe de Gascogne pour préserver des milliers de dauphins d’une mort certaine.
La future loi ne va donc concerner, au mieux, et dans quelques années, les cirques et les delphinariums : on fait semblant de changer quelque chose pour les animaux, pour que tout reste pareil et que leur oppression se poursuive.
https://www.lpo.fr/actualites/maltraitance-animale-les-propositions-de-la-lpo-rejetees