Par Laura Marie : http://lauramarietv.com/quelle-est-la-meilleure-facon-detre-activiste-pour-la-cause-animale/
Quelle est la meilleure façon d’être activiste pour la cause animale ? Faut-il publier des images des atrocités faites aux animaux ? Faut-il au contraire ne pas focaliser notre attention sur ce qui ne va pas, et mettre notre attention sur le changement que nous voulons voir dans le Monde ? Faut-il en parler autour de nous, ou se concentrer sur soi et ses propres choix en laissant faire aux autres leurs propres choix ? Dois-je continuer à regarder des vidéos de maltraitance si j’ai déjà conscience des atrocités faites aux animaux ? Comment défendre les animaux quand on est hypersensible et que l’on a du mal à être confronté à cette maltraitance ?
Tant de questions que se posent beaucoup d’entre nous, qui, ayant ouvert leur conscience sur la réalité qui se passe à l’heure actuelle concernant le traitement animal dans l’industrie alimentaire, industrie de la mode, des cosmétiques, du médical et du divertissement, se sentent « appelés » à « militer » pour éveiller les consciences sur ce grave problème de société, et à s’utiliser comme véhicule pour passer leur message.
Il faut bien comprendre que c’est « humain », lorsque l’on a compris nous-même quelque chose, de vouloir le partager au maximum autour de nous. Nous sommes avant tout des êtres énergétiques et spirituels et même si nous l’avons majoritairement oublié dans cette réalité physique, nous avons tous inconsciemment ce besoin de « partager », ce qui fait de nous des êtres « sociaux » et qui ne sont pas destinés à vivre complètement seuls sans interaction avec les autres. Il est donc normal de vouloir, quand nous comprenons certaines choses de la vie, le partager avec notre entourage et dans certains cas au maximum de personnes que nous le pourrons.
Cependant, selon la manière dont nous allons le faire et les personnes avec qui nous allons le faire, ce que nous souhaitons partager ou transmettre passera ou ne passera pas. Cela dépendra de plusieurs paramètres, certains qui nous incomberont et d’autres que nous ne pourrons contrôler.
Ce qu’il faut comprendre, c’est que nous sommes bientôt 7 milliards d’humain peuplant cette planète, et que par définition il est donc impossible qu’il existe une seule façon de faire ou d’être qui puisse satisfaire les 7 milliards d’humains que nous sommes. Qui dit 7 milliards d’humains dit 7 milliards de consciences et de niveaux de conscience différents. Qu’est ce que j’entends par « niveau de conscience » ? Notre niveau de conscience c’est notre niveau de perception de la réalité qui nous entoure et de la réalité de qui nous sommes réellement. Par exemple, une personne qui pense qu’elle est son prénom, sa nationalité, son éducation, son salaire, son travail, et qui toute sa vie vivra comme une sorte de « robot » consommant au supermarché tout ce qu’on lui propose sans jamais rechercher à comprendre ce qu’on lui vend réellement, qu’est ce qu’elle met dans son corps, qu’est ce qu’elle encourage avec ses achats etc… n’a pas le même « niveau de conscience » qu’une autre personne qui par exemple a conscience de l’être « multidimensionnel » qu’elle est, c’est à dire existant sur plusieurs plans (physique, émotionnel, spirituel…), étant capable de faire des sorties de corps (voyages astraux etc…), ayant compris son lien avec les autres humains, la Terre et les autres animaux, par exemple. Leurs deux perspectives sur la vie seront totalement différentes car leurs deux niveaux de conscience sont totalement différents. Alors, il ne s’agit pas là de « juger » mais de bien comprendre pourquoi il est impossible de trouver une seule technique, ou un seul enseignement, pour quoique ce soit dans la vie, qui pourrait s’appliquer aux 7 milliards d’habitants. Raison pour laquelle il faut et il doit y avoir autant d’enseignements / de voies / de techniques qu’il y a de niveaux de conscience !
Alors, où est ce que je veux en venir avec tout cela et quel est le rapport avec la cause animale ? Et bien c’est très simple. Le problème avec la cause animale, c’est que c’est pareil que pour toute autre « cause » ou même toute chose en général : la majorité des gens cherchent toujours à juger les choses avec leur propre point de vue, au lieu d’essayer de voir les choses avec du recul et de comprendre « le plus grand plan ».
Certaines personnes ont par exemple depuis toujours conscience qu’un animal a une conscience et qu’il souffre au même titre que nous. Elles ont peut être pour ces raisons, très tôt compris qu’elles ne désiraient pas consommer cette souffrance et donc maintenant souhaiteraient plutôt voir des photos de recettes végétaliennes par exemple sur Facebook ou Internet en général que des photos de maltraitance animale. Elles vont donc s’indigner voire écrire des commentaires de mécontentement aux pages qui publient ce genre de photos de maltraitance, en disant que cela leur fait trop mal ou qu’elles le savent déjà. Elles vont, encore une fois, ne juger que par rapport à leur propre personne. « Je » sais déjà ça alors pourquoi tu le postes ? Finalement comme si le monde tournait autour de notre propre petite personne et petit avis. Mais peut être que de l’autre côté derrière un autre écran se trouve une personne qui devait voir cette image pour que sa conscience s’éveille sur ces choses, parce qu’ELLE, ne savait pas. Comment pouvons-nous savoir le plus grand plan ? Ainsi que l’impact sur les autres consciences d’un « niveau » différent ?
C’est bien là où je veux en venir. Il n’y a pas de « meilleure façon » de défendre une cause plutôt qu’une autre, puisque nous sommes tous différents, même si, c’est certain, il y a certaines « règles » qui rendront notre message plus percutant si on les applique, règles que je vais maintenant vous expliquer.
Ne pas tomber dans la haine des autres humains
Il y a quelques jours, une personne a posté sur mon mur Facebook personnel, une photo d’une vache à qui l’on crevait les yeux. Quand j’ai vu cette photo sur mon mur, je l’ai immédiatement retirée car j’ai ressenti l’énergie de haine qui se cachait derrière la personne qui l’avait postée et pourquoi elle l’avait postée. Certaines personnes postent certaines photos plus pour « choquer » et quelque part faire mal à tous ceux qui la verront, mais cela pour tenter finalement inconsciemment d’apaiser leur propre mal. Le problème avec certaines personnes qui se lancent dans un combat contre la maltraitance animale en général (ou tout autre sujet douloureux pour la conscience humaine), est que parfois leur colère et leur douleur (qui part de quelque chose de justifié), se sont transformées en haine contre les autres humains. Immédiatement après que j’ai retiré la photo de mon mur, cette femme m’a attaquée par message privé, remettant en question tous mes articles sur ces sujets, disant que ce n’était finalement que de belles paroles, et que si je ne laissais pas cette photo sur mon mur cela reflétait ma vraie personnalité, égocentrique, superficielle et je ne sais quoi d’autre comme attaque. Toute sa haine était ressortie dans ce message. Ce qu’elle n’a pas compris c’est que j’avais immédiatement perçu sa vibration, et la vibration de haine qui accompagnait cette photo. Je ne m’étais pas trompée car il ne lui a pas fallu plus de quelques secondes pour venir m’insulter. Ces personnes se plaignent ensuite qu’on ne les écoute pas, mais comment peut on être bien reçu lorsque l’on projette de la haine sur les autres ?
C’est la règle principale lorsque l’on veut faire passer un message : faire attention à la vibration qui est derrière. Pour quelque message que ce soit !
Au delà des mots, se cache une vibration, une onde imperceptible pour la plupart à l’oeil nu, mais perceptible pour la plupart d’entre nous au niveau de nos « ressentis ». C’est ce que l’on appelle « l’énergie » de la personne. Deux personnes peuvent nous dire la même chose, mais le message passera différemment, en fonction de l’énergie de la personne, de sa vibration, et de son intention. Si l’intention est positive, il y aura plus de chances que le message passe, par contre, si elle négative, on est certains que le message sera rejeté. Les personnes qui défendent les animaux mais en haïssant les humains ne pourront donc jamais avoir un impact positif sur les consciences humaines, en plus de se faire extrêmement de mal à elles-mêmes et à leurs propres consciences.
Faut-il être parfait pour oser prétendre parler de véganisme ou de maltraitance animale ?
Un autre réel problème dans les communautés « vegan » ou parlant de maltraitance animale est le dur jugement sur les uns et les autres qui s’y accompagne. On dirait qu’une fois que l’on décide de parler de ces sujets, on est condamné à être absolument parfaits et sans failles sur rien, toute sa vie, sinon on est bannis pour la moindre faute. C’est la raison pour laquelle énormément de gens ne veulent pas devenir végétariens ou encore plus dur, « vegan ». Parce qu’une fois que l’on a dit que l’on était végétarien ou vegan, c’est terminé, on sera examinés et jugés pour le restant de nos jours. Si jamais par malheur une fois on mange du fromage dans notre pizza ou que l’on utilise une teinture de cheveux sans le label « non testé sur les animaux », on va nous montrer du doigt, et on va remettre en cause tout ce que l’on a dit ou fait (que ce soit ceux qui sont « contre » le véganisme ou ceux qui sont « pour »). Le jugement est beaucoup plus dur chez ceux qui essayent de faire le bien que chez ceux qui ne font rien du tout. Voilà pourquoi bon nombre de gens ne deviendront jamais « vegan », car ils ressentent cette menace qui pèse sur eux. Mieux vaut finalement arrêter de manger de la viande ou de consommer des produits animaux sans rien dire à personne au final, on est bien plus tranquilles ! et beaucoup l’auront compris. C’est pour moi un des inconvénients majeurs des communautés vegan, le manque de souplesse et de compréhension, d’adaptation aux différents niveaux de conscience. Dans tous les cas, on ne devrait jamais attaquer quelqu’un qui cherche à faire le bien et qui fait de son mieux pour quelque chose. Que ce soit dans tous les domaines de la vie. Car c’est la meilleure façon de faire stopper la personne en question, le bien qu’elle avait commencé à faire. Et c’est pareil pour toutes les « bonnes causes » qui sont défendues sur Terre. Chaque fois que l’on est témoin de quelqu’un qui défend une bonne cause, il convient absolument de l’encourager et de ne surtout pas chercher à trouver des failles chez lui ! Quel meilleur moyen pour le décourager et le faire arrêter ses bonnes actions ? Est-ce vraiment ainsi que le bien pourra progresser ?
Voir le plus grand plan
Encore une fois, il faut s’efforcer de ne jamais juger par rapport à notre propre perspective, et toujours s’efforcer de voir « le plus grand plan ». Je m’explique : quelle personne aura le plus d’impact sur les consciences humaines, sur les animaux et sur la planète : La personne qui se flatte d’être absolument « parfaite » dans son véganisme (aucune faille et qui peut être va même chercher la faille chez les autres du coup) mais qui est toute seule chez elle à s’indigner des imperfections des autres ? ou celle qui est « imparfaite » (selon certains critères encore une fois) mais dans son « imperfection » et dans son bien-être avec elle-même aura une personnalité plus agréable et fera passer un message à plus grande échelle et plus percutant ? Celle qui sera une parfaite frugivore ne portant jamais de cuir, ni de laine etc et qui se vantera d’être « parfaite » dans son comportement mais qui par conséquent aura une énergie très « restrictive » et souvent repoussante pour la plupart des gens, ou celle qui portera peut être un sac en cuir mais qui aura toujours le sourire et qui éveillera les consciences de milliers voire de millions de personnes ? (par exemple comme certaines célébrités qui se font incendier si elles osent parler de maltraitance animale et que l’on découvre qu’elle portent du cuir ou qu’elles mangent du fromage etc… résultat : ces personnes n’encouragent pas les autres à en faire de même, car ils sauront ce qui les attend et cela peut fortement décourager à entreprendre toute action positive).
Se focaliser sur le Monde que l’on veut créer et ne plus donner d’attention sur ce que l’on ne veut plus voir (oui mais pas tout à fait)
Beaucoup diront, et à juste titre, surtout dans les communautés « spirituelles », qu’il faut se focaliser sur le Monde que nous voulons créer et non celui qui existe à l’heure actuelle et contre lequel nous voulons lutter. Autrement dit, qu’il ne faudrait pas poster de photos de maltraitance ou de guerres, des choses qui ne vont pas, parce que cela « nourrit » ces choses et les énergies négatives et cela leur donne donc plus de pouvoir. Comme nous créons notre réalité, et que nous manifestons ce envers quoi nous posons le plus notre attention, nous comprenons donc pourquoi il est important de ne pas « nourrir » les choses négatives de ce monde en les ruminant et en les laissant nous atteindre.
Je suis d’accord sur ce principe et je le prône moi-même. Cela dit, aucun humain n’est capable de prendre conscience de ce qui ne va pas dans le monde sans y avoir été confronté au moins une fois. Comme la célèbre citation d’Einstein le dit « le Monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui le regardent sans rien faire ». Et cela va même au delà de ça, par rapport à la souffrance animale, le problème est que la plupart des gens ne SAVENT pas ! Comment pouvons-nous éveiller les consciences sur un fait que la majorité des gens ne connaissent pas (ce qui se passe réellement dans les abattoirs, dans leur zoo, derrière leurs produits cosmétiques ou leurs médicaments), sans leur montrer la réalité ? Pour souhaiter créer une autre réalité, il faut d’abord avoir conscience que cette réalité actuelle ne va pas !
Je n’ai pas décidé d’arrêter de la manger de la viande en voyant une belle photo de laitue ou d’animaux libres et heureux dans la nature. J’ai pris conscience de toutes ces horreurs en voyant la réalité de ces horreurs. Et je n’en ai jamais voulu à ceux qui les avaient partagées, au contraire je les remercie.
Pour moi il faut donc un juste milieu : Informer et s’informer, sans vouloir ignorer ou faire ignorer aux autres la réalité, mais ensuite passer immédiatement au stade « positif », et ne pas rester dans l’énergie négative de la photo ou de l’émotion de tristesse ou de colère que nous ressentons. Le principe est plutôt : Ok je m’informe, je regarde, je ressens mon émotion de tristesse ou de colère, peu importe quelle émotion me traverse, et ensuite j’avance. Je reprend mon pouvoir et je me demande ce que je peux faire pour que cela cesse. Je me demande comment moi je peux changer et changer les choses. Mais je n’utilise pas cela comme excuse pour diffuser plus de haine dans ce monde, ni pour devenir malheureuse moi-même. (Pour plus de détails sur ce sujet, je vous invite à lire mon article : comment être heureux lorsque l’on a conscience de la souffrance dans le Monde). En clair, je prends conscience de la réalité, et ensuite je focalise toute mon énergie sur la construction d’un monde meilleur, car maintenant je SAIS, donc je peux désormais être active pour le positif. Mais si nous ne savons pas, nous ne sommes pas réellement de grande utilité. Nous envoyons une vibration « neutre » puisque nous n’avons pas eu le contraste d’avoir vu ce que nous ne voulons pas et n’aimons pas afin de pouvoir désirer fortement une autre réalité (toute avancée dans l’humanité est issue d’un contraste entre ce que nous ne voulions pas et ce que nous voulions, ce qui a donné ensuite naissance au désir de créer quelque chose de différent). Raison pour laquelle tous ces documentaires tels que « Earthlings » ont une extrême importance dans la prise de conscience générale de la population qui est en train de se produire à l’heure actuelle. Pourtant ces horreurs existaient bien avant, mais personne ne pouvait le voir ! Grâce à internet et aux réseaux sociaux c’est un nouveau monde qui est en train de se créer. Car voir c’est comprendre. Le changement ne passe que par la vue et le ressenti. Aucune explication ne pourra jamais remplacer le pouvoir d’une seule image.
Comment aider à propos de cette cause lorsque l’on est hypersensible ?
Lorsque l’on est hypersensible et que l’on connait déjà la réalité sur la souffrance animale, il n’est pas nécessaire de s’imposer de continuer à regarder des images qui nous provoquent des émotions négatives ou douloureuses. Ces images sont destinées à éveiller les consciences de ceux qui ne savent pas encore. Il faut donc, lorsque l’on est hypersensible, dans une certaine mesure, se protéger. Lorsque nous voyons une vidéo de maltraitance circuler, inutile de cliquer sur Play, mais utilisons cette colère que nous ressentons à la vue simplement de la miniature de la vidéo, en énergie positive pour nous motiver à faire des actions pour que cela cesse. Cela peut être en parler autour de nous, mettre des graines de conscience un peu partout où nous passons et où nous sentons que le message peut être écouté, ou encore tout simplement envoyer notre intention à l’univers qu’un jour tout cela cesse et visualiser la fin de tout cela. Mais il convient à chacun d’entre nous de s’écouter et de déterminer ce qu’il veut voir, ce n’est à personne d’autre de décider. Peut être que vous n’aurez tout simplement pas la force de partager sur ces sujets du tout, car cela vous fait trop mal, et bien écoutez-vous. Votre mission de vie est ailleurs. D’autres personnes seront nées avec la force nécessaire pour parler sur ces sujets, ils auront été programmés pour, et cela ne fait pas de vous une personne qui a moins de courage ni de valeur, vous êtes justes faits pour transmettre sur des choses différentes. Par exemple, en ce qui me concerne, je suis « programmée » pour parler de la maltraitance animale, j’ai les outils, mais j’aurais beaucoup plus de mal émotionnellement de parler de sujets comme les viols, la pédophilie, ou les guerres ! Ces sujets me bouleversent trop émotionnellement pour que j’ai la force et l’efficacité nécessaire pour faire passer le message (du moins pour l’instant) et d’autres personnes peuvent le faire plus efficacement que moi, chacun est à sa place. Il convient donc à chacun d’entre nous d’écouter nos forces et d’aller dans cette direction, tout simplement. Tout est parfaitement orchestré dans « le plus grand plan » : nous sommes tous à notre place. Comment savoir si nous devons faire une chose ou non ? Par exemple si nous devons nous investir pour la défense des animaux ou non (ou pour telle ou telle cause) ? Il faut prêter attention à nos émotions. Est-ce que le fait de le faire me procurera de la joie ou non ? (Même dans les difficultés). Par exemple, en ce qui me concerne, oui c’est difficile parfois de regarder tous les reportages et de parler de maltraitance animale, mais si je n’en parlais pas cela serait pour moi encore plus difficile ! Je dois donc suivre « ma joie », cet élan qui me pousse à faire les choses qui tiennent à mon coeur et qu’il souhaite exprimer. Mais si cela me rendait plus malheureuse qu’heureuse de le faire, alors j’aurais là le signe que ce n’est pas pour moi et que je dois m’occuper des choses qui me font vibrer personnellement.
Peut-on donc dire qu’il y a de « meilleures façons » que d’autres de parler de la cause animale ou de faire en sorte que cela cesse ?
Oui et non. « Non » car comme nous l’avons vu, nous avons tous des niveaux de conscience différents, donc ce qui va me servir à passer moi au palier supérieur de mon niveau de conscience (voir une image de maltraitance ou un documentaire), ne va peut-être pas servir à quelqu’un d’un niveau de conscience différent. Pour cette personne ce sera plutôt de faire des méditations sur un Monde meilleur ou de poster des photos d’animaux libres. Mais ce qu’il faut comprendre c’est que les deux servent la même cause, ils doivent donc être main dans la main et non l’un contre l’autre.
Et « oui » car comme nous l’avons vu, ce qui compte toujours le plus quand on a un message à faire passer c’est l’énergie et la vibration qui est derrière. Si cela part d’une bonne intention et de l’intention de partager les messages de son âme, alors c’est tout ce qui compte. Si l’intention est de prouver son point de vue, d’avoir raison, ou de montrer aux autres qu’ils ont tort, ou qu’ils sont bêtes, alors le message ne passera pas. Il est donc important, chaque fois que vous postez ou dites quelque chose à quelqu’un, de vous demander : Quelle est mon intention derrière ?
Honorer les différents messagers qui peuplent notre planète
Nous sommes tous des véhicules de nos âmes et de nos consciences supérieures, qui sont ici sur Terre pour une raison bien précise. Pour toutes les personnes qui agissent pour de grandes causes, c’était une mission de vie prévue d’avance, des destins pré-déterminés. Mais nous sommes tous des messagers, porteurs donc d’un « message » au Monde, dans quelque domaine que ce soit. Ce message sera transmis de différentes manières selon nos personnalités et nos attributs, mais il convient vraiment d’honorer tous les messagers qui peuplent notre planète, même s’ils sont différents de nous, car ils sont tous là au final pour les mêmes raisons : éveiller les consciences, aider à créer un monde meilleur, quelle que soit la technique qu’ils utilisent ou la personnalité qu’ils aient.
Que ce soit le réalisateur d’un film comme « Earthlings« , un chanteur engagé, un personnage comme MagicJack, un militant dans la rue, une célébrité qui parle de ces sujets, ou le Dalai Lama, ils oeuvrent tous pour le même côté. Ils ne s’adressent simplement pas aux mêmes consciences et niveaux de consciences, mais tous ont leur place dans le grand schéma final, parfaitement orchestré. Il ne faut jamais s’attarder aux apparences et encore une fois toujours voir « le plus grand plan »… Quand vous critiquez une autre personne, surtout si elle défend les mêmes causes que vous même si elle le fait différemment, finalement, vous critiquez un/e « collègue », vous désamorcez votre propre équipe. Quand vous attaquez quelqu’un sur son physique ou autre détail sans importance, alors qu’il oeuvre dans la même équipe que vous, vous descendez vos propres collègues, c’est cela qu’il faut comprendre. Si nous étions capables de voir « le plus grand plan », nous verrions que nous formons une grande équipe, et que c’est en nous soutenant et nous alliant que nous triompherons, pas en nous divisant. Nous sommes des âmes avec une volonté similaire, alors pourquoi nous attarder à des détails physiques, matériels ou à des jugements qui nous sont propres et qui sont bien souvent simplement le reflet de nos propres limitations ?
Et c’est la même chose pour tout ce qui nous entoure. Nous ne devrions jamais juger un élément par rapport à notre propre perspective, tant que nous ne connaissons pas le plan supérieur, la raison derrière la façon d’être de telle ou telle personne ou derrière ses actions, ni même derrière son physique. Ce qui ne résonne pas avec nous résonne forcément avec quelqu’un d’autre – et cette personne était tout simplement faite pour ce « quelqu’un d’autre »… Prenons ce que nous avons à apprendre et laissons le reste aux autres, mais n’attaquons jamais les autres messagers, qui ne font que eux aussi transmettre leur propre vérité.
Conclusion
La chose la plus importante, avant même de penser à communiquer autour de soi, c’est sa propre transformation et sa propre énergie. La première question à nous poser est la suivante : Est ce que cela me procure de la joie quand je communique sur ces sujets ? La joie du coeur est toujours l’indication des directions que nous devons prendre ou ne pas prendre. Si je me sens mal lorsque je ne communique pas sur ces sujets alors j’ai là une indication claire que je ne dois pas lutter contre mes intuitions. Par contre, si cela me rend mal d’en parler, alors je ne dois pas me forcer non plus, c’est que ce n’est pas mon rôle.
La meilleure façon d’être activiste pour la cause animale c’est avant tout d’écouter son coeur et de faire les choses avec une intention positive. Afin de défendre tout cause sur Terre, il faut s’assurer d’être bien soi-même. Si nous défendons une cause dans la dépression et dans la haine des autres, nous ne pourrons jamais aboutir à des résultats positifs, car tout est énergie dans ce monde et mêmes nos pensées et sentiments, pourtant invisibles à l’oeil nu, sont des choses qui se matérialisent et qui ont donc un impact sur les autres et sur le reste de la planète. L’énergie derrière toutes nos paroles et mêmes nos écrits est perçue sur un plan vibratoire par les autres (même si pour beaucoup c’est inconscient). Voilà pourquoi certaines personnes arrivent à faire passer des messages percutants et d’autres non. Ils n’ont pas la même énergie.
Défendre une cause importante sur terre ne doit pas être une excuse encore une fois et pour être malheureux soi-même et pour haïr les autres. La vibration de la tristesse et de la haine est l’une des plus basses qui existe et si c’est la vibration dans laquelle vous choisissez de vous mettre, vous allez attirer à vous tous les évènements, personnes, circonstances extérieures qui correspondront à cette vibration (nous créons notre réalité extérieure en fonction de notre réalité intérieure et de notre fréquence vibratoire). Vibrer à basse fréquence est également le meilleur moyen de se créer un terrain propice aux maladies.
La chose la plus importante devrait donc être de faire constamment attention à notre vibration et d’être dans la vibration la plus élevée possible (même s’il est utopique de vouloir l’être 24h sur 24 il est normal d’avoir des variations). Car seulement en étant dans une haute vibration pouvons nous être d’utilité pour nous-même et pour le reste de la planète, et avoir un réel impact positif sur tout ce qui nous entoure. Bien sûr, il est impossible en étant témoin d’images de maltraitance, d’être dans une émotion positive. Il faut donc encore une fois laisser la tristesse et la colère nous traverser mais ensuite immédiatement s’en servir comme « fuel », comme « moteur » pour désirer créer quelque chose de différent, et donc se focaliser ensuite sur le beau et sur le positif que nous allons créer des suites de ces chocs émotionnels.
A lire aussi : Comment être heureux lorsque l’on a conscience de la souffrance dans le Monde ?
Source de la photo de couverture de l’article : Julien Sarkissian
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Pour aller plus loin sur le sujet :
– Documentaire EARTHLINGS en Français (documentaire phare sur l’industrie des produits animaux)
– L’article que j’ai écris le 30 avril 2013 sur ma décision : Dossier Spécial: Pourquoi j’ai Décidé de Devenir Végétarienne (Cheminement, conclusions, libération)
– Interview de Gilles Lartigot par Laura Marie (Alimentation, Santé, Maltraitance Animale)
– Les Animaux Doivent être Retirés du Menu : Discours Poignant de Philip Wollen
– FAQ : Les questions les plus courantes sur l’alimentation, la viande, le lait et les oeufs
– « Le Discours le plus Important de votre Vie » de Gary Yourofsky (entièrement retranscrit)
– (VIDEO) Le Jugement – Extraordinaire Court Métrage à Voir sur l’Industrie Alimentaire
– Le Végétarisme selon le Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov