Voici la lettre envoyée à l’inspecteur d’académie des AM :
Collectif animalier du 06
48 Bd Carnot Nice
à
Monsieur Floc’h
Inspecteur d’académie
DASEN des Alpes maritimes Nice le 7 février 2017
Monsieur l’Inspecteur,
Nous sommes plusieurs personnes- professeurs d’école retraités- membres
d’associations défendant la cause animalière.
Nous attirons votre attention sur le fait que régulièrement des cirques qui utilisent des animaux s’installent dans diverses communes du département, en particulier à Nice.
Nous considérons qu’il n’est éthiquement plus admissible à notre époque que des citoyens cautionnent ce genre de spectacle en y assistant!
En effet, nous pouvons tous prendre conscience de la misérable vie que mènent ces animaux traînés dans toute la France, enfermés dans des cages, obligés de faire des numéros obtenus par des méthodes dures (allant de la privation de nourriture, d’eau, à la violence physique).
Toutes ces pratiques sont contraires aux besoins naturels des animaux, les troubles du comportement en sont la preuve visible!
Ces spectacles avec animaux d’un autre temps, vont à l’encontre de l’éducation des enfants. Ils ne présentent aucun intérêt pédagogique pour la connaissance! En découvrant ces animaux exécutant des numéros ridicules contre nature, non seulement l’enfant n’apprend rien sur la vraie vie de l’animal mais de plus on lui inculque la domination et le non respect des besoins d’êtres plus faibles!
C’est dans ce sens que nous, citoyens conscients de la maltraitance que représentent la captivité et l’exhibition des animaux dans les cirques, sollicitons votre intervention auprès des enseignants des écoles; sachant que pour les sorties pendant le temps scolaire, vous n’êtes pas décisionnaire, nous vous demandons simplement de sensibiliser les professeurs des écoles à cette juste cause afin que des enseignants n’emmènent plus leur classe assister à ces cirques!
Par contre, il existe de magnifiques spectacles de cirques sans animaux qui sont pédagogiquement, esthétiquement et éthiquement tout à fait recommandés pour nos jeunes têtes.
Les enfants, épris de justice, comprennent parfaitement si on le leur explique que la privation de liberté à vie et ces dressages ne sont pas acceptables!
L’enseignement de l’empathie a toute sa place à l’école de la République.
Nous conclurons avec l’exclamation, vécue, d’un jeune enfant à propos des animaux
en cage:« Ils sont en prison et ils n’ont rien fait ! »
Nous vous prions d’agréer, Monsieur l’Inspecteur, l’expression de toute notre considération et de nos sentiments très attentifs.
Elisabeth Michaudon
Pour le collectif animalier du 06