Le Costa Rica, premier pays du monde à interdire la chasse ET les zoos. Une révolution !

Les bêtes qui le peuvent retourneront à la vie sauvage. D’autres rejoindront des parcs naturels. Les vendeurs de cages et de fusils ont du souci à se faire.

Le Costa Rica est en train de devenir une référence mondiale en terme d’écologie et de gestion de son environnement. Ce pays d’Amérique latine, qui s’était déjà fait remarquer en devenant la première nation de l’histoire à bannir toute énergie fossile, sera aussi bientôt le premier à fermer tous ses zoos !

Crédit photo : Shutterstock
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La décision d’interdire tout zoo sur son territoire, le Costa Rica l’a prise il y a presque deux ans, en 2013. A l’époque, René Castro, le ministre de l’environnement avait été très clair :

« Nous ne voulons plus voir d’animaux en cage ou en captivité pour quelle que raison que ce soit. Sauf si c’est pour les sauver ! »

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Seul bémol, il faudra encore attendre dix ans pour que cette mesure inédite soit totalement mise en oeuvre. C’est en effet le délai imposé par une décision de justice rendue vendredi dernier et qui tient à faire respecter des dispositions légales. Deux zoos sont concernés par ce jugement : le zoo Simon Bolivar et le zoo Santa Ana.

En 2025, donc, ces deux établissements devront fermer leurs portes. Les animaux qui le pourront seront relâchés dans la nature et les autres seront « installés » dans des réserves naturelles ou des centres de sauvetage…

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Mais ce n’est pas tout. Le Costa Rica, qui a tout misé ces dernières années sur l’éco-tourisme (avec succès) a également décidé d’interdire la chasse sportive !

Ces mesures sont une vérritable révolution culturelle. Pour la première fois, dans un pays, l’homme est tout simplement en train de perdre son droit de vie et de mort (et de liberté) sur les animaux sauvages !

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Et la bonne nouvelle, c’est que ce changement radical intervient sur un territoire abritant 4% de toutes les espèces animales répertoriées dans le monde (pour une superficie représentant 0,01% de la celle de la Terre !).

Une belle démonstration de politique environnementale volontaire… et novatrice !