Balade dans l’arrière-pays niçois, le pire et le meilleur

Près du sentier, des agneaux jouent, des corneilles noires semblent les observer. Il leur reste sans doute peu de jours à vivre. Les mères les surveillent, des chiens hurlent dans une ruine, ça sent les excréments et la charogne,  et un décor champêtre attend les promeneurs : des arbres décorés de têtes de sangliers , de cerfs ou de biches.

Un gros tas de fumier est amassé près de la rivière: « enrichissant » les sols et l’eau de poisons divers.

Et sur la berge, des gravats ont été déversés. C’est la «  »campagne » qu’on ne veut plus voir, celle qui associe l’exploitation des animaux, la chasse, la dégradation du milieu, la laideur.

Un faisan d’élevage est prêt à être sacrifié pour les loisirs mortifères de chasseurs.

Pas très loin, la nature paraît si belle : les oiseaux, les fleurs…Mais les animaux sont rares et farouches, la chasse nous prive des rencontres et des observations qui illumineraient notre vie.