Bilan du colloque

L’association pour le développement du droit animalier (A.D.D.A.) se félicite de la réussite de son premier colloque !

 

Ses objectifs ont été atteints, notamment celui  de faire de l’université de Nice Sophia Antipolis un lieu de réflexion sur l’animal. Les débats proposés par des avocats, jeunes avocats, doctorants de toutes disciplines et défenseurs de la cause animale, étaient de grande qualité.

La fusion entre universitaires et militants pour faire avancer la cause animale s’est vérifiée également en associant à ces travaux, déroulés dans la faculté de Droit, les facultés de Lettres et de Sciences.

 

 photoColloque1

Les conférenciers avec l’équipe du collectif, entourant les professeurs
Jean Pierre Marguenaud et Gilles J. Martin.

Ce que nous retiendrons de cette journée :

Au cours du colloque, il a été débattu de  la différence fondamentale existante entre le droit de l’environnement et le droit animalier.

Il a ainsi été précisé très clairement que l’un se fonde sur la sauvegarde de l’espèce et l’autre prend comme principe premier la prise en compte de la sensibilité et  la souffrance individuelle de l’animal.

Pour faire évoluer les choses, il est impératif d’améliorer le statut juridique de l’animal qui doit être sorti le plus vite possible de la catégorie des « choses » et des « biens » et trouver ainsi sa place en tant qu’être sensible.

Comment y parvenir si ce n’est en complétant ou en ajoutant certains articles au code civil essentiellement.

Dans un deuxième temps, et pour faciliter la défense de l’animal, se donner les moyens d’écrire un code animalier bien individualisé.

Celui-ci regrouperait l’ensemble des textes du droit français, du droit et des conventions internationales qui, pour l’instant, sont disséminés dans une multitude de codes.

Cela permettrait une navigation plus aisée aux juristes et associatifs pour retrouver ces textes épars.

Ensuite, il faudrait dénoncer et combattre, jusqu’à leur suppression, toutes les dérogations irrationnelles qu’elles soient basées sur les traditions culturelles ou religieuses.

Enfin, faire reconnaître le végétarisme, le végétalisme, le véganisme, comme participant à l’amélioration de la santé humaine, à la réduction de la souffrance animale et à la bonne économie des ressources planétaires.

L’ A.D.D.A adresse ses très sincères remerciements à Madame la Présidente de l’Université de Nice-Sophia-Antipolis, Frédérique Vidal, qui a bien voulu avaliser cette journée interactive.

Merci au Doyen de la faculté de droit et de science politique, Christian Vallar, qui nous a accueilli avec bienveillance dans ses locaux.

Merci à Madame Sarah Hurter-Savie, Directrice du S.C.D.  pour la mise en place dans les bibliothèques, d’expositions sur le livre animalier avec le souci de veiller à une documentation actualisée.

Merci aux professeurs Jean-Pierre Marguénaud, Gilles Martin et Hubert Charles pour leur présence et leur soutien, à Maître Brigitte Charles-Neveu et à l’EDA du Sud-Est, aux bâtonniers des différents ordres qui ont bien voulus présenter notre colloque.

L’A.D.D.A. remercie les membres du Collectif Animalier du 06 pour leur présence et la résolution des problèmes techniques.