*** Droit de réponse ***

 

Voici l’e-mail adressé par notre Avocat à Madame Sarah LAURENT, journaliste de NICE MATIN auteur de l’article sur le retrait du chiot au marginal devant Monoprix, en réponse à ses écrits calomnieux:

« Madame,
Le mercredi 3 juin 2015 après-midi, vous laissiez plusieurs messages téléphoniques à Madame FONTANESI afin qu’elle vous contacte au sujet d’un article sur le retrait du chiot à Monsieur « Ludovic », qui fait la manche devant le Monoprix de l’Avenue Jean Médecin à NICE (je n’emploie pas le terme SDF à dessein car ce Monsieur dispose d’un logement meublé en ville).
Nous souhaitions, avec Madame FONTANESI Présidente de l’AJPLA, vous rencontrer personnellement afin de vous exposer l’intégralité d’un dossier complexe (et à la suite de votre injonction de la veille, menaçant Madame FONTANESI si elle ne vous répondait pas d’indiquer que l’AJPLA n’avait pas donnée suite).
N’étant pas à la disposition d’un journaliste de Nice-Matin et ayant nous même des contraintes personnelles et professionnelles, nous souhaitions vous rencontrer le vendredi 5 juin, ce qui me paraît être un délai plus que raisonnable compte tenu de votre convocation du 3 juin.
Vous m’avez alors expliqué que vous étiez « sur le terrain » (sic) toute la journée du vendredi et que votre hiérarchie vous imposait une publication samedi au plus tard.
J’ai donc pris le temps, jeudi 4 juin 2015, malgré mon emploi du temps également chargé comme le vôtre, de vous expliquer téléphoniquement de manière précise et détaillée la situation réelle de ce Monsieur « Ludovic ».
Je vous ai naïvement demandé si je pouvais lire votre article avant publication, à quoi vous m’avez répondu que déontologiquement vous ne pouviez le faire (ce que je conçois parfaitement).
En revanche, j’ignore si votre déontologie vous autorise à inventer et attribuer des faits et propos erronés à des personnes, mais j’en doute.
Vous m’avez également expliqué qu’en tant que journaliste, vous vous deviez de faire un article impartial sur ce sujet et d’interroger toutes les parties, ce qui me semblait être tout à votre honneur.
Et l’article est paru aujourd’hui…
Non seulement votre article ne fait preuve d’aucune impartialité (la version numérique ne fait même pas apparaître les 3 lignes que vous nous accordez), mais vous n’avez aucunement relaté avec précisions les éléments dont nous vous faisions part hier par téléphone.
Plus gênant encore, vous vous permettez d’indiquer, je cite: « Tous les jours, une dame, une avocate me disait: on va vous l’enlever votre chien », explique-t-il, d’une voix tremblante d’indignation. En fait, cette dame c’est Laure Sammut, avocate de l’association « Justice pour le animaux ».
J’ignore qui vous a donné cette information, qui n’émane évidemment pas de moi puisque je n’ai jamais menacé cet homme, à qui je n’ai au demeurant jamais adressé la parole.
En conséquence, je suis à votre entière disposition pour que nous nous rencontrions, et que vous puissiez publier un droit de réponse à notre association.
Nous pourrons alors expliquer à vos lecteurs que si ce tout jeune chiot a été enlevé à ce Monsieur le temps de la procédure en cours d’enquête dont je ne vous parlerai pas, c’est en raison de ses antécédents judiciaires de maltraitances sur animaux.
Ils apprendront alors pourquoi 2 autres chiens lui ont été enlevés et l’état dans lequel ils se trouvaient (oreille coupée à vif pour faire disparaitre le tatouage d’identification, chienne tellement maigre que le vétérinaire ne s’est pas rendue compte qu’elle était gestante depuis un mois), etc…
Quant à moi, je me réserve le droit de déposer plainte contre vous pour diffamation du fait des propos menaçants à l’encontre de Monsieur « Ludovic » dont vous m’attribuez l’origine.
J’ai tenté de vous contacter ce jour téléphoniquement mais votre bureau m’a indiqué que c’était votre jour de congé.
Je vous le souhaite reposant, et demeure dans l’attente de notre rendez-vous.
Votre Directeur me lit en copie, et cet e-mail sera diffusé sur la page Facebook de l’association ainsi que sur ma propre page.
Mon Bâtonnier est également informé, puisqu’en attribuant à un avocat de tel propos, c’est notre profession que vous salissez.
Cordialement,
LS »