L’horrible commerce des reptiles de compagnie
Des enquêteurs de PETA États-Unis ont passé au total trois mois dans une « usine » à reptiles qui élève des grenouilles, des lézards, des tortues et d’autres animaux et qui les fournit à des animaleries aux États-Unis. De plus, certains de ces animaux sont exportés en Europe.
Voici ce qu’ils ont découvert :
Les enquêteurs ont été témoins de maltraitances et de conditions inadaptées, inhérentes au commerce des animaux de compagnie. Ils ont filmé les dizaines de milliers de reptiles et d’amphibiens enfermés dans cet établissement et ces animaux étaient prisonniers dans des récipients en plastiques répugnants et dépourvus d’accessoires, et privés des dispositifs les plus élémentaires, comme des lampes à chaleur et à UV, des soins vétérinaires, une nourriture fraîche et même de l’eau pour boire ou s’humidifier.
Les enquêteurs ont été témoin de la mort de plus de 675 animaux, uniquement dans les parties de l’établissement dans lesquelles ils travaillaient.
Il n’était pas rare de trouver les cadavres d’animaux en putréfaction côtoyant des animaux vivants. Cette tortue russe morte a été découverte dans un récipient surpeuplé avec 14 tortues vivantes.
Des excréments accumulés au fil des semaines se retrouvaient dans cette boîte à gecko et dans d’autres, que les employés ont admis « ne pas vraiment avoir le temps » de nettoyer.
Les employés installaient des pièges à colle de fortune pour attraper les animaux qui s’échappaient, comme ces lézards. Ils ne venaient pas vérifier les pièges pendant des jours et des jours et oubliaient où ils se trouvaient, laissant les animaux pris au piège souffrir et mourir lentement.
Ce lézard qui était toujours en vie a essayé de se séparer de sa queue à plusieurs reprises, dans une tentative d’échapper à ce piège qu’un expert a qualifié de « torture ».
De nombreux dragons d’eau rappaient leur museau contre les parois de leur boîte, ce qui entamait les chairs et laissait même parfois leurs dents à découvert. Ce comportement était un signe du stress qu’ils ressentaient, résultat du confinement.
Les récipients d’eaux abritant les dragons d’eau n’étaient pas renouvelés durant les week-ends, et, comme celui-ci, étaient vides ou très sales le lundi. Ce dragon d’eau avait le museau sanglant et irrité.
Ces agames pogonas devaient se disputer l’accès à la nourriture dans leur boîte extrêmement surpeuplée, ce qui provoquait des combats et des blessures de morsure. Aucun soin vétérinaire n’était prodigué aux lézards pour leurs membres gravement blessés et sanglants que l’on laissait pourrir.
Un responsable a laissé cet agame pogona souffrir pendant plus de 24 heures avant de la mettre à mort alors qu’il était incapable d’ouvrir la bouche et ses yeux.
Des dizaines d’animaux étaient entassés pour le transport plus de 24 heures avant d’être effectivement envoyés à PetSmart, et les animaux étaient privés d’eau et de nourriture lorsqu’ils étaient dans des boîtes si petites que certains d’entre eux ne pouvaient même pas se retourner.
De nombreuses espèces, dont ces tortues, étaient privées d’un éclairage adapté, de source de chaleur et d’autres équipements essentiels. Dans chacune des piscines pour enfant placées à même le sol en béton, il pouvait y avoir jusqu’à 50 tortues.
Des centaines d’agames pogonas étaient enfermés dans des récipients très sales remplis d’excréments.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de PETA États-Unis (en anglais).
Ces révélations ne constituent pas une exception. C’est le sixième revendeur d’animaux en relation avec de grandes chaînes d’animaleries que PETA États-Unis met au jour. Les consommateurs n’ont souvent aucune idée des horreurs que ces animaux ont subies, et quel genre d’industrie ils soutiennent sans le vouloir.
Le meilleur moyen de mettre un terme à cette cruauté est d’éviter les éleveurs et les animaleries et de toujours adopter vos compagnons animaux, plutôt que de les acheter.
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Je m’engage à ne jamais acheter d’animaux auprès d’éleveurs et d’animaleries et à toujours choisir l’adoption.
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