L’intelligence des animaux ressemble parfois à la nôtre, parfois elle prend des formes qui nous échappent.

L’intelligence des animaux ressemble parfois à la nôtre, parfois elle prend des formes qui nous échappent.

Mais la véritable question reste celle posée par le philosophe Jérémy Bentham au 19ème siècle :

« Le jour viendra peut-être où le reste de la création animale obtiendra ces droits que seule la main de la tyrannie a pu lui refuser. Les Français ont déjà réalisé que la peau foncée n’est pas une raison pour abandonner sans recours un être humain aux caprices d’un persécuteur. Peut-être finira-t’on par s’apercevoir que le nombre de jambes, la pilosité de la peau ou l’extrémité de l’os sacrum sont des raisons tout aussi insuffisantes d’abandonner une créature sensible au même sort. Un cheval adulte ou un chien est, de loin, beaucoup plus rationnel et communicatif qu’un bébé humain d’un jour, d’une semaine et même d’un mois. Mais, même si ce n’était pas le cas, qu’est-ce cela changerait ? La question n’est pas: peuvent-ils raisonner ? Ni: peuvent-ils parler ? Mais surtout: peuvent-ils souffrir ? »